Substances psychotropes nouvelles

Ajout de douze substances individuelles et d’un groupe de substances dans le tableau des stupéfiants

06.12.2021

Afin de lutter contre l’usage abusif de substances de synthèse nouvelles, dont les stupéfiants, le Département fédéral de l'intérieur (DFI) a ajouté aujourd’hui douze nouvelles substances individuelles et un nouveau groupe de substances dans l’ordonnance sur les tableaux des stupéfiants, interdisant ainsi la fabrication, le commerce et l’utilisation de ces substances psychotropes. Le fait d’inclure en continu de nouvelles matières premières et de nouveaux produits ayant un effet supposé similaire à celui des stupéfiants est une mesure qui permet de lutter contre le commerce de drogues.

Les substances psychotropes nouvelles (appelées également drogues de synthèse ou « designer drugs », « research chemicals », et euphorisants légaux ou « legal highs ») présentent des risques majeurs pour la santé : l’on ne sait ni comment elles interagissent avec d’autres substances, ni si elles engendrent une dépendance et le cas échéant si cette dépendance est marquée ou non, ni dans quelle mesure elles sont toxiques lorsqu’on les consomme à plusieurs reprises. Leur structure similaire à celle de certaines substances soumises à contrôle laisse toutefois supposer que ces substances sont toxiques.

Douze nouvelles substances individuelles et un nouveau groupe de substances ont été ajoutées dans les tableaux des stupéfiants afin d’éviter qu’elles ne soient utilisées abusivement en tant que stupéfiants en Suisse. À ce jour, 264 substances individuelles et 14 groupes de substances (dérivés) ayant un effet supposé similaire à celui des stupéfiants sont reprises dans ces tableaux.

Cette mise à jour de l’ordonnance sur les tableaux des stupéfiants fait suite à une demande de Swissmedic, l’Institut suisse des produits thérapeutiques. De concert avec d'autres autorités nationales et internationales, l’institut évalue en continu si de nouvelles substances de synthèse ou classes de substances sont employées abusivement. L'ajout de ces substances dans le tableau des matières premières et produits ayant un effet supposé similaire à celui des stupéfiants vise également à éviter que la Suisse ne devienne une plaque tournante du commerce des drogues de synthèse.

Adresse pour l'envoi de questions

Swissmedic
Monika Joos
Cheffe de la Division Stupéfiants

+41 58 464 91 87