Chère lectrice,
cher lecteur

Vous l’avez peut-être remarqué : cette édition du Visible est parue plus tard qu’à l’accoutumée. En voici la raison : notre magazine a fait peau neuve ! Mise en page, aspect visuel mais aussi contenu : tout est maintenant plus attrayant et convivial. Nous consacrerons désormais chaque numéro à une thématique précise, sur laquelle nous interrogerons également des experts externes. Pour illustrer la pertinence de notre travail dans un contexte plus large, nous vous proposons donc maintenant des entretiens et contributions de spécialistes issus des sphères scientifiques et réglementaires et de la pratique clinique. En assurant la sécurité des patientes et des patients et en encourageant la rapidité d’accès au marché de produits thérapeutiques innovants, Swissmedic apporte une contribution majeure à ce qui constitue deux piliers de notre système de santé de grande qualité. Votre magazine Visible ne paraîtra plus pour l’instant qu’une fois par an. Nos activités clés ainsi que les projets en cours en lien avec la transformation numérique mobilisent en effet actuellement l’essentiel des ressources de notre personnel.
La présente édition est principalement consacrée à la médecine genrée. L’oncologue bernoise Berna Özdemir nous y explique dans un entretien pourquoi l’organisme masculin ne doit plus être considéré comme la norme en termes de diagnostics et de traitements médicaux. Quant à Annette Magnin, de swissethics, elle nous montrera pourquoi les essais cliniques ne peuvent être sûrs et efficaces que s’ils reflètent correctement la diversité de la population. C’est là qu’intervient Swissmedic : pourquoi est-il important de tenir compte des différences liées au sexe/genre lors du développement et de l’autorisation de médicaments – et comment faire transparaître ces spécificités au plan réglementaire ?
Vous découvrirez aussi comment Swissmedic soutient l’autorisation d’essais cliniques par des procédures simplifiées et en réduisant ses émoluments, comment l’horizon scanning lui permet d’identifier des tendances et des risques à un stade précoce, et enfin comment nous nous engageons pour que de nouveaux médicaments soient plus rapidement disponibles en Suisse en travaillant avec nos partenaires à la réduction de ce que l’on appelle le submission gap.
Je vous souhaite une bonne lecture et me réjouis de recevoir vos commentaires !

Dr méd. Raimund Bruhin