Pandémie de COVID-19 – Annonces de suspicion d’infraction concernant des tests rapides Sars-CoV-2

Swissmedic prend des mesures contre la remise de tests rapides non conformes par des sites de vente en ligne suisses

23.09.2021

L’Ordonnance sur les dispositifs médicaux (ODim) interdit la remise au public de dispositifs médicaux destinés au diagnostic in vitro de maladies transmissibles. L’Ordonnance 3 COVID-19 prévoit cependant pour les auto-tests de dépistage du Sars-CoV-2 des exceptions à cette interdiction, et cela depuis le 7 avril 2021.

Entre février et juin 2021, Swissmedic a reçu au total 51 annonces relatives à des tests rapides Sars-CoV-2, ce qui représente environ un quart du nombre annuel d’annonces concernant des dispositifs médicaux reçues avant la pandémie. La majorité des annonces étaient envoyées par des acteurs du marché (37 %), des particuliers (20 %), des autorités fédérales autres que Swissmedic (18 %) ou des autorités cantonales (12 %).  

Swissmedic a examiné les annonces de suspicion d’infraction aux règles de remise des tests rapides Sars-CoV-2, puis vérifié les allégations ainsi que les informations sur les produits telles qu’indiquées sur les sites de vente en ligne en question et a enfin procédé à des achats tests auprès de certains vendeurs en Suisse. Dans 15 cas (29 %), une procédure administrative a été engagée et la remise des tests a fait l’objet d’une décision d’interdiction. Deux acteurs du marché ont immédiatement volontairement cessé la remise après l’intervention de Swissmedic. Plusieurs autres ont quant à eux ajouté des mesures administratives et techniques au processus de vente en ligne, de manière à exclure toute remise au public de tests rapides Sars-CoV-2 destinés aux professionnels. Dans ces cas, Swissmedic a procédé à des vérifications ultérieures. Enfin, dans certains cas graves, la division pénale de Swissmedic a engagé des poursuites pénales parallèlement à la procédure administrative.

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